L’ensemble La Néréide est né de la rencontre de trois talentueuses jeunes sopranos lors de leurs études de chant à la Haute École de Musique de Genève. Julie Roset, Ana Vieira Leite et Camille Allérat ont choisi d’allier leur voix et de jouer sur les différentes tessitures pour des programmes variés mêlant solos, duos et trios. L’ensemble aborde le répertoire des madrigaux écrits pour les trois Dames de Ferrare, trois chanteuses que l’Europe entière admirait et jalousait pour des concerts secrets réservés à un public aristocratique.

Julie Roset, magnifique découverte de la précédente édition du Festival, vient de remporter le 1er prix du prestigieux concours Opéralia, sous la présidence de Plácido Domingo.

Qui ne connaît l’histoire de Don Quichotte, le chef d’œuvre de Cervantès ? Strauss s’en est inspiré pour composer en 1897 un poème symphonique où les instruments incarnent les personnages de l’histoire. Léa Hennino et Yan Levionnois ont adapté ce poème pour les enfants (et leurs parents bien sûr !). Interprétées par Xavier Phillips au violoncelle, un ensemble d’instrumentistes et le comédien Elliot Jenicot, les aventures du célèbre chevalier errant sont illustrées en fond de scène, par les très belles encres de Cécile Pruvot.

SOIRÉE SPÉCIALE NUIT BLANCHE

Ce film unique, considéré comme un des sommets du cinéma muet, retrace le procès de Jeanne d’Arc, de son arrestation jusqu’à sa mort. Le montage novateur faisant se succéder plans de la victime et plans de ses bourreaux concourt à en faire une œuvre bouleversante et particulièrement émouvante dans la Basilique cathédrale Saint-Denis où Jeanne d’Arc est venue se recueillir un soir de septembre 1429.
Quentin Guérillot, organiste titulaire de la Basilique de Saint-Denis, nous propose un ciné-concert inédit où l’orgue accompagne et sublime ce film mythique de Carl Theodor Dreyer.

Autant ornithologue que musicien, Olivier Messiaen s’inspire de la nature, l’imite, allant jusqu’à prendre en dictée les chants des oiseaux. Arnaud Marzorati, directeur musical de l’ensemble et formidable pédagogue, a mené un travail d’écriture « dans le style de » afin de mettre les rythmes complexes et les riches harmonies du compositeur à la portée des plus jeunes. Une approche musicale de la nature dans le cadre bucolique de la Maison d’éducation qui séduira petits et grands.

Autant ornithologue que musicien, Olivier Messiaen s’inspire de la nature, l’imite, allant jusqu’à prendre en dictée les chants des oiseaux. Arnaud Marzorati, directeur musical de l’ensemble et formidable pédagogue, a mené un travail d’écriture « dans le style de » afin de mettre les rythmes complexes et les riches harmonies du compositeur à la portée des plus jeunes. Une approche musicale de la nature dans le cadre bucolique de la Maison d’éducation qui séduira petits et grands.

De la robe de sirène au maillot de foot, de Paganini à Ginette Neveu, du baroque au manga, le violon de Marina Chiche joue sur tous les terrains ! Sport, écologie, féminisme, la musique classique résonne avec l’actualité et se met à la portée de tous. Concerto est un seul en scène, avec des images et de la musique live, dont l’orchestration est réalisée avec la complicité d’Hortense Belhôte, comédienne et historienne de l’art experte en vulgarisation.

Si l’œuvre de musique de chambre de Mozart ne comporte que peu de duos, ceux interprétés ici ont l’originalité d’avoir été composés en deux jours et deux nuits et d’avoir été livrés sous le nom de Michael Haydn (frère de Joseph) afin d’aider ce dernier à répondre à une commande ! Mais c’est bien Mozart qui a composé ces magnifiques duos pour violon et alto que nous offrent ici le talentueux Renaud Capuçon, qu’on ne présente plus, et Paul Zientara, jeune prodige de l’alto.

C’est assurément l’un des chefs-d’œuvre du répertoire ! Composé par Brahms, à la suite du décès de sa mère, ce Requiem est moins une prière pour les morts qu’un chant de consolation destiné aux vivants. Bien qu’inspirée de la Bible, l’œuvre est avant tout spirituelle et saisit par son profond humanisme et sa poésie. Elle est interprétée pour le Festival par des solistes d’exception : Pretty Yende et Ludovic Tézier. Un événement !

Personnalité inspirante, Zahia Ziouani, formée par le légendaire Sergiu Calibidache, parle volontiers de son parcours atypique, qui l’a vu affronter les préjugés liés à ses origines sociales et son désir d’être cheffe au féminin.

Fondatrice de l’orchestre Divertimento, elle s’engage aussi auprès des jeunes musiciens du territoire à travers l’Académie fondée en 2008, qu’elle dirige pour ce concert, avec quelques musiciens issus de son orchestre.

Florentin Ginot ouvre les frontières de son instrument en collaborant avec des artistes de toutes disciplines pour créer des projets entre musique classique et électronique. Il s’intéresse pour ce programme à deux géants de la musique : Biber et Bach et apporte un regard singulier sur ce répertoire. Fort de nombreux et riches échanges avec deux jeunes compositeurs, Fátima Fonte (Portugal) et Patrik Oláh (Hongrie), Florentin Ginot s’appuie sur un workshop autour de la place de la contrebasse dans l’écriture d’aujourd’hui, mené dans le cadre du projet européen EFFEA portant sur l’émergence de jeunes artistes, en collaboration avec le Cziffra Festival en Hongrie et Estoril Lisboa Festival au Portugal.

« Le lien entre musique et littérature m’a toujours beaucoup inspiré. Les souvenirs, les images que l’on a d’un texte peuvent habiter et faire grandir les notes d’un compositeur. J’ai voulu imaginer la musique qu’Emma Bovary aurait pu écouter pendant sa courte vie, en invoquant les femmes compositrices souvent oubliées de l’époque de Flaubert. Avec cette question en suspens : le destin, le suicide d’Emma Bovary aurait il pu être évité, si ces créatrices avaient eu la gloire qu’elles méritaient? »
David Kadouch

Au moment où Haendel s’installe à Rome et compose La Resurrezione, les opéras sont interdits dans la ville. Son choix se porte donc sur l’oratorio, genre particulièrement prisé à cette époque. Haendel démontre ici sa parfaite assimilation de la musique italienne, tant vocale qu’instrumentale. Mais surtout, il fait preuve d’une prodigieuse capacité d’invention mélodique révélant toute sa théâtralité. Cet oratorio aux allures d’opéra réunit une distribution de chanteurs parmi les plus talentueux de leur génération !

Du baroque à la pop : c’est le pari que s’est lancé le luthiste franco-américain Thomas Dunford ! Pour ce concert exceptionnel, le directeur artistique de l’ensemble Jupiter, accompagné d’une guitare et de percussions, reprend pour notre plus grand plaisir quelques-uns des tubes légendaires des Beatles ou encore de Doug Balliett.

Amandine Beyer et les musiciens de son orchestre Gli Incogniti nous invitent à découvrir un Vivaldi fantasque, qui, dans ces concertos sélectionnés pour l’occasion, se joue des tessitures, des rythmes et des formes pour mieux surprendre son auditoire. Un programme à la fois facétieux et ambitieux porté par le violon virtuose de cette musicienne emblématique.

Artiste franco-algérienne de renommée internationale et récompensée par de nombreux prix, Souad Massi est considérée comme l’une des plus belles voix d’Afrique du Nord. Forte de ses valeurs de liberté et de justice et connue pour sa musique folk et Chaabi, elle élargit ici sa palette sonore vers le Sahel, les Caraïbes, le Brésil et parfois le rock, dans une version symphonique haute en couleurs.

Le Requiem de Mozart est entouré depuis la mort de son compositeur d’un mystère qui nourrit notre fascination. Jérémie Rhorer, spécialiste incontesté de Mozart, dirige son ensemble, aux côtés de l’excellent chœur Les Eléments. Servie par quatre solistes, dont le talent éclate aujourd’hui sur toutes les scènes européennes, cette interprétation s’annonce mémorable.  

Donnée pour la première fois au Festival, la Rhapsodie pour alto, composée d’après un poème de Goethe, est l’occasion d’entendre la voix exceptionnelle de Marie-Nicole Lemieux.

La soprano Marion Gomar se forme en France et en Allemagne. Artiste éclectique, elle est souvent sollicitée pour des performances contemporaines, des spectacles de jazz ou encore en tant que soliste dans de nombreux oratorios, récitals et opéras. Marion Gomar est une collaboratrice privilégiée du Festival depuis plusieurs années pour de nombreuses actions de sensibilisation.
Elle dirige la chorale Diony’s Voice composée de jeunes habitants de Saint-Denis de 18 à 35 ans.

Pour ce concert de clôture, Blick Basssy, entouré de ses musiciens de toujours et d’autres invités d’exception (dont les noms seront dévoilés très prochainement) propose un live mémorable autour de son album Mádibá et de la symbolique de l’eau. Lauréat de plusieurs prix prestigieux dont le Grand Prix SACEM des Musique du Monde en 2019  et le prix du Meilleur Album catégorie Afrique aux Songlines Music Awards 2020, Blick Bassy est également l’auteur d’un premier roman, Le Moabi Cinéma, aux éditions Gallimard qui a reçu le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire. Son univers musical, sublimé par sa voix unique et émouvante, mêle subtilement cuivres, cordes et synthés créant un son électro pop inédit d’une rare modernité. Cet ambassadeur de la culture Bassa (Cameroun) est désormais reconnu comme l’une des voix majeures du continent africain.

Concert labellisé Métis Plaine Commune