chant
Natif de Sacramento, en Californie, Gregory Porter grandit à Bakersfield, avant de s’installer à Brooklyn (New-York), d’où il démarre sa carrière d’artiste. Fan de soul et de jazz depuis l’enfance (il écoute aussi bien Stevie Wonder, Marvin Gaye que Nat King Cole), le chanteur débutant au timbre chaud et enveloppant est promis à une belle carrière après avoir laminé les clubs de la Grosse Pomme. Remarqué par le trompettiste Wynton Marsalis, il est vite mis à contribution pour un premier album presque intégralement composé par ses soins. Enregistré les 19 et 20 août 2009, ce premier effort baptisé Water est produit par Kamau Kenyatta. Gregory Porter est bien entouré avec les participations de Chip Crawford (piano), Aaron James (basse), James Spaulding (saxophone alto) et d’une section de cuivres. L’album est commercialisé par le label indépendant Motéma Music en mai 2010. La presse spécialisée, conquise, y va de ses comparaisons élogieuses, de Joe Williams à Donny Hathaway, et classe Water aux plus hautes places des charts de fin d’année. Une nomination aux Grammy Awards suit en toute logique. Pendant que Gregory Porter tourne en Europe et en Russie, l’extrait « 1960 What? » est plébiscité puis remixé par quelques personnalités de l’univers electro.
De retour aux États-Unis, Gregory Porter s’attelle à l’enregistrement d’une suite. Le single « Be Good » apparaît en fin d’année 2011. Deux ans plus tard et avec une notoriété grandissante, le chanteur au couvre-chef permanent (même sur scène) revient avec l’album Liquid Spirit, dont sont extraits en singles les titres « Free », « Hey Laura » et « The ‘In’ Crowd ». En signant avec le label Blue Note, sa notoriété se développe et son troisième album produit par Brian Bacchus, écouté vingt millions de fois en mode streaming, un record pour un album de jazz, se classe n°9 au Royaume-Uni. Fort de ce succès, le chanteur à la carrure imposante prend son temps pour préparer un quatrième album. Paru sous le même label en mai 2016, Take Me to the Alley voit la participation de Lalah Hathaway et inclut les singles « Holding On » et « Don’t Lose Your Steam ». L’album suivant, Nat « King » Cole & Me (2017), le voit reprendre une douzaine de classiques interprétés jadis par le fameux crooner auquel il rend hommage. Ses musiciens, ainsi que le trompettiste Terence Blanchard sur un titre, accompagnent le London Studio Orchestra dirigé par Vince Mendoza. En 2020, Gregory Porter sort All Rise, son 6ème album et dernier album en date sur les labels Blue Note et Decca Records. Accompagné d’un chœur de 10 voix et produit par Troy Miller, le chanteur fait de l’élévation et l’amour les thèmes principaux de cet album.
Gregory Porter s’est produit tout au long de sa carrière dans de nombreuses salles européennes : l’Olympia, le Grand Rex, le Paradiso (Amsterdam), l’Ancienne Belgique (Bruxelles), le Victoria Hall (Genève), le London Royal Albert Hall, le Warner Theatre (Washington), l’Academy of Music (Philadelphie), la Seine Musicale. Il est régulièrement programmé dans les plus grands festivals européens, notamment des festivals jazz : Jazz à Vienne, Northsea Jazz, Montreux Jazz Festival, Festival de Jazz de Saint-Sébastien, Jazz à la Villette, Jazz à Sète, Jazz in Marciac, Festival de Jazz Django Reinhardt, Festival International de Jazz de Montréal, Monte Carlo Jazz Festival. Mais aussi le BBC Radio 2 Live (Londres), le Glastonbury Festival, Rock en Seine…
En 2019, Gregory Porter s’est produit sur la scène de la Basilique dans le cadre du Festival de Saint-Denis avec son groupe, (piano, orgue, saxophone, basse, batterie).