soprano
Révélation lyrique de l’année 2021 aux Victoires de la musique classique, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane puis au CRR de Paris. En 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au CNSM de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un Diplôme d’Artiste Interprète ainsi qu’un Master de Musique de Chambre.
Marie-Laure Garnier, nommée Révélation lyrique ADAMI en 2013, est lauréate de plusieurs concours, notamment de la Fondation Cziffra en 2015. Au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017, la soprano remporte le prix de la Mélodie Française aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid, ainsi que le Grand Prix lors de la première édition du prestigieux Concours Voix des Outremer en 2019 ou le prix de la révélation musicale du Syndicat de la Critique en 2022. Elle est également nommée Lauréate de l’Académie Orsay, Royaumont et Lauréate HSBC du Festival lyrique d’Aix-en-Provence en 2018.
Cette artiste très prometteuse se produit en récital sur des scènes prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Elysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, l’Opéra de Versailles, le Théâtre de l’Athénée, le Festival de La Chaise Dieu, le Festival Pablo Casals, etc. À l’étranger, on la découvre à Oxford Lieder Festival, à l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, à la Salle Bourgie de Montréal, au Wigmore Hall de Londres, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la Schumann Hauss en Allemagne, ou encore au Théâtre du Bolchoi à Moscou ou au Théâtre National de Saint-Dominique.
Lors de ses études, Marie-Laure Garnier s’est distinguée dans le rôle haut en couleurs de La Cantatrice dans Reigen de Philippe Boesmans au Conservatoire National de Paris. Et c’est au Théâtre du Capitole de Toulouse qu’elle fait ses débuts dans les rôles de Gerhilde (Die Walküre, Wagner – sous la direction Claus Peter-Flor), Ygraine (Ariane et Barbe bleue, Dukas – sous la direction de Pascal Rophé) ou la Cinquième servante (Elektra, Strauss – sous la direction de Frank Beermann). Elle s’est récemment fait entendre dans le rôle de Junon (Platée, Rameau) à l’Opéra Royal du Château de Versailles.
Au disque, on découvre la soprano avec « Le Promenoir des amants » (Collection Académie Orsay-Royaumont),
« Les Chants de l’âme » d’Olivier Greif, parus chez le label B.Records ; les qualités vocales de l’artiste sont vivement saluées par la critique.
La nouvelle saison s’annonce d’ores et déjà riche. On pourra l’entendre à l’Institut Français de Londres, à l’Opéra d’Avignon, à Nouveaux Horizons (Aix-en-Provence), à la Philharmonie de Paris, au Festival de Saint-Denis, au Musée des Armées aux Invalides. Elle incarnera également le Chœur Féminin dans le Viol de Lucrèce de Britten, dirigé par Marius Stieghorst, au Capitole de Toulouse, et sera Bess dans une version de concert de Porgy and Bess de Gershwin, dirigé par Salvatore Caputo, à l’Opéra de Bordeaux.
Marie-Laure Garnier fait ses débuts au Festival de Saint-Denis. Cette année, elle est également directrice artistique du projet de concert participatif autour du Gospel avec des collégiens du territoire (vendredi 23 juin, dans la Basilque Cathédrale).